Nigéria
Une manifestation d’activistes a eu lieu à Lagos suite à la libération d’une vingtaine d’anciennes lycéennes de Chibok.
Ces activistes qui militent pour le retour de ces filles enlevées par Boko Haram il y a un peu plus de deux ans ont salué cette première libération officielle. Ce retour est un signe encourageant pour ses familles et ses activistes qui ont longtemps critiqué les autorités nigérianes pour leur incapacité à trouver une solution pour le retour définitif des filles.
“Quand on a vu le communiqué de la présidence qui le confirmait, j‘étais vraiment très excitée. Oui, il n’y en a que 21 alors qu’on en cherche encore 197. Mais au moins, ça montre qu’il y a de plus en plus d’espoir a ajouté Abiola Akiyode, activiste du groupe “Ramenez-nous nos filles”.
Plutôt que de se satisfaire de cette première étape, certains activistes promettent d’accentuer la pression sur les autorités nigérianes afin qu’elles retrouvent toutes les filles. Même si cette annonce est un signe encourageant, des observateurs soulignent que Boko Haram est toujours une force relativement importante et divisée en plusieurs factions ennemies qui se déchirent pour le contrôle de la région.
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